Art & Psy

L’Origine du monde nous attire autant qu’elle nous échappe. Ce qu’on voit n’est jamais tout, et c’est ce manque qui fait vibrer notre désir.

Regarder, c’est croire voir. Les Ménines nous piège : connu, méconnu, inconnu s’entrelacent, et le réel de Lacan surgit en un trou béant.

Un cri que l’on voit mais n’entend pas. Munch peint l’angoisse pure, là où le Réel (Lacan) surgit et où l’étrangeté (Freud) nous rattrape.

David, figé mais vibrant, scrute l’invisible. Pas encore héros, pas encore vaincu : Michel-Ange sculpte l’instant où tout peut basculer.

Le bleu Klein, du vide en pigment. Un Objet petit a qui attire et frustre, un face-à-face avec le Réel, entre désir, manque et jouissance.

Alain rêve d’un château, de miroirs et d’une Bête qui refuse d’être vue. Mais faut-il vraiment devenir prince pour être aimé ?

Un reflet dans le miroir du bar : entre souvenirs et inquiétudes, la question persiste… Et si la vraie émancipation était celle du regard ?

Le brouillard s’accroche à Pont-Aven, comme Alain à son miroir fissuré. Entre reflets et absences, chacun cherche ce qu’il veut voir…

Entre les murmures d’une Petite Sirène en quête de voix et les réalités piquantes d’une vie à Pont-Aven. Marie peine à se faire entendre.

Les miroirs se transforment en kaléidoscopes et les gants oubliés racontent bien plus qu’une simple séance.