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La légende d'Ernie
un héros de Bretagne

Chant 16, Bipolaire - Breton & Français

La mère morte, asséchée comme une vieille datte confite.


Oedipe orphelin, Oedipe sans Jocaste, Oedipe sans royaume, Oedipe raté, rien contre quoi se briser puis se relever, le vide.

Narcisse sans miroir.


Un temps, sacrifia-t-il à l’Art/rAt, musardant des palindromes sans génie. Mais déjà, tout avait été dit entre Basquiat, Haring et Klein.
Logos stérile, usé et récuré.


Plus de fil conducteur, Dionysos errant sans Ariane.

Il ne lui restait plus qu’à se révolter de ce qu’il était de ce qu’on avait fait de lui, recréer son identité.

Carte d’identité. Bleu-blanc-rouge. YO ! C’est de ce ça qu’il choisi de faire fracture, de faire part, de faire art.

Qu’était alors Ernie Le Cramé ? La tête en France, les orteils en Bretagne, le coeur entre les deux ? Rien de plus romantique que cette déchirure. De la Chartreuse de Parme au Rouge et le Noir, tout ne jouit que dans ces corps éviscérés, ces consciences tortillonnées, ces coeurs écartelés.

Il fallait donc baffer un grand «cou». Bécassine, la bonniche bretonne, l’indigène préférée des petites parisiennes, sacrifiée au dessus du bipolaire [bleu-blanc-rouge] et de la [kroz du].

 BREIZ DIEUB HA DIZALC’H
Bretagne libre et indépendante

Becassine_edited.png

eR.B. Bécassine

2014- Acrylique sur toile 20x60 cm

Collection particulière

Il n'y a que les fous qui s'interrogent

ILNY.jpg

eR.B. I Love NY

2014- Acrylique sur carton d'emballage - 20x20

Collection particulière

Site propulsé par le Cercle Franco-Autrichien de Psychanalyse - 2025

8 rue de Rozambidou F-29930 Pont-Aven

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