Art & Psy

La psychanalyse classique s’appuie sur des concepts stabilisés… Mais quid de ce qui échappe aux grilles ?d’interprétation fixes ?

L’artiste se berce toujours de la même illusion : croire qu’il peut repartir de zéro.

On pense souvent que l’enfant est un projet à façonner. Mais si c’était lui, au fond, qui voyait plus loin que nous ?

Bruegel ne peint pas un combat sérieux. Il peint une absurdité bien ordonnée. Et c’est dans cet espace, entre la fête et la règle, entre la

Le Caravage ne nous montre pas un héros triomphant, il nous montre un homme pris dans la nuit de son propre doute.

Le Sage est là. Il ne crie pas, il ne force pas. Mais il sait que vous finirez par l’écouter.

La Mère est partout, même quand elle n’est pas là. Son absence est aussi forte que sa présence. Elle peut être un manque, une attente.

Etes-vous un homme, êtes-vous une femme ? Au fond de vos tripes, on a tous une petite voix qui vous dit : "C'est pas si simple."

Derrière chaque Moi poli, chaque Persona bien taillée pour la société, il y a une Ombre qui veille. Un double refoulé, qu'on veut ignorer.

Le Soi n’est pas un idéal, ni une quête mystique. C’est un espace où tout ce que nous sommes a droit d’exister. Bosch l’a peint en 1500.

Le Moi chez Jung ou comment survivre au tumulte de L’École d’Athènes (Raphaël 1509)

Peindre, c’est rêver d’infini, mais c'est aussi trahir l’idéal. Entre vertige et matière, le peintre est le Puer Aeternus en suspension.

Les archétypes de Jung hantent l’art : héros, ombres, sages surgissent des toiles et des mythes pour révéler nos propres structures.

L’Origine du monde nous attire autant qu’elle nous échappe. Ce qu’on voit n’est jamais tout, et c’est ce manque qui fait vibrer notre désir.

Regarder, c’est croire voir. Les Ménines nous piège : connu, méconnu, inconnu s’entrelacent, et le réel de Lacan surgit en un trou béant.