BREIZH... ni Basquiat, ni Haring, ni Klein

n’avaient là leur mot à dire.

D’ailleurs, en auraient-ils compris le sens ?

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La Bretagne, le Grand Ouest, le Western parisien n’est plus à conquérir depuis longtemps. A l’Empire et à la République, il a donné les plus sincères spahis et les meilleurs pachas.

Gwen-ha-du à la proue, il tient plutôt de cette singularité romantique surnageant au-dessus du maelström des peuples aspirant à une nouvelle concorde européenne.

Croaz-du à la poupe, le Far-West serre des fesses, éviter de se faire lessiver et raboter le train par les sirènes de l’hexagone-laminoir.

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Des paroles de Xavier Grall à son retour de la guerre d’Algérie, Ernie a fait son étendard :
« Tu te découvres Breton comme il n’est pas permis de l’être. Et tu penses que ton pays, ça existe, bon Dieu, terriblement. Tu te récupères, tu te regardes en face. Tu te décolonises : tu es Berbère, Kabyle, Breton. »

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... Tu te décolonises...

«La Bretagne est  à la France
ce qu’est le Tibet à la Chine»...

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Ernie retrouvait là le Logos créateur, la Révolte, le refus d’être ce qu’il était de ce qu’on a fait de lui.